Du Sud au Nord !
Bonjour, je suis Bruno, le compagnon de Nadia, la rédactrice de ce blog. Je prends la plume (enfin, le clavier !) un instant afin de vous raconter, quelques images à l’appui, mon voyage de Bamako à Gao (cliquez sur la carte !). Depuis la France, nous sommes venus nous installer au Mali pour vous faire connaître et commercialiser l’artisanat malien. Vous connaissez sûrement notre site
J’ai donc organisé un voyage de recherche afin de rencontrer des vrais
artisans, qui connaissent et aiment leur métier.
Je suis donc parti, un beau matin, de Bamako pour un voyage de plus de
3000 kms aller-retour, avec un ami malien, au volant de ma Titine. Appelons là
plutôt Greta, vu qu’elle est de marque allemande !! Je vous ferai un petit
post sur les véhicules au Mali, promis !
Premier arrêt, Segou, que l’on surnomme « la cité des
balanzans » (une espèce d’acacia). Cette ville est considérée au Mali comme
la capitale de la poterie. Elle posséde une architecture originale que l’on ne
trouve que dans cette région.
Reconstitution d’une maison ségovienne
typique.
Pinasse de transport de marchandises
sur le port de Ségou.
Déchargement des caisses !
Pinasses rangées dans le port de Ségou
Après un casse-croûte rapide, nous
reprenons notre voyage et nous commençons à rencontrer les premières grosses
termitières. Celle de la photo suivante mesure environ quatre mètres de haut.
C’est mon ami Mohammed qui donne l’échelle !
Puis, en fin de journée, nous arrivons
à Djenné.
Cette ville est entièrement construite
en banco (terre crue). Cela donne l’impression de remonter le temps puisque ce
que l’on est en train de voir n’a pas changé depuis des centaines
d’années ! La ville, toute entière, est inscrite au patrimoine mondial de
l’Unesco.
La grande mosquée est le joyau de
cette cité. Mesurant plus de 60 mètres de côté, elle peut contenir des milliers
de fidèles. C’est le bâtiment construit en terre le plus grand du monde. Pour
rester en bon état, un crépissage annuel est nécessaire, auquel tous les
habitants de la ville participent. Malheureusement, ce magnifique édifice ne se
visite pas, ou plutôt ne se visite plus, depuis que des touristes occidentaux
se seraient mal comportés dans son enceinte.
Porte d’entrée de la ville de Djenné.
La grande Mosquée !
Une rue typique de Djenné.
C’est beau, non ?
Cette maison a abrité René Caillé, le
premier explorateur non musulman à revenir vivant de Tombouctou !
Maison des chefs coutumiers de Djenné.
Un superbe exemple d’architecture
Soudano-marocaine !
Les gargouilles pour l’évacuation des eaux de pluies sont toutes réalisées
en terre cuite, à la main par des artisans potiers.
Prochain épisode de notre aventure : La recherche d’artisans et départ de Djenné.